Relation grande vitesse
Aujourd’hui à part la télépathie que je ne maitrise pas encore, je crois qu’on ne peut pas faire mieux en matière de moyens de communication.
Téléphone, sms, mail, tchat, facebook, whatsapp, etc… Que de l’instantané! Je communique avec qui je veux, quand je veux, où que je sois et où qu’il soit, un peu comme si la distance n’existait plus.
Je me rappelle de cette époque où je n’avais pas 20 ans (on dirait une vieille qui parle là!), mais j’avais ce besoin d’échanger avec mes copines. Du coup on prenait notre plus belle plume (et nos feutres rouges pour dessiner des petits cœurs) et on s’écrivait des romans. Ca prenait un certain temps, déjà celui d’écrire, ensuite de mettre les 10 pages recto/verso dans une enveloppe, d’acheter un timbre, de le poster… Mais quel bonheur quand une réponse arrivait 🙂
Entre temps pas de stress, la vie continuait, les échanges étaient lents on le savait. On faisait avancer nos relations quand on se voyait.
Avec les garçons c’était pareil, enfin je n’ai jamais eu d’échanges épistolaires avec un de mes copains. Mais en tout cas les moyens de communication n’étaient pas aussi développés que maintenant et du coup les échanges étaient moins fréquents, et on prenait notre temps sans nous stresser.
Aujourd’hui je ne dis pas qu’on ne prend plus son temps dans une relation. Au contraire, je dirais même qu’avec mes expériences passées je prends beaucoup plus mon temps! Sauf que c’est vrai qu’au niveau communication tout va très vite. On peut échanger tout le temps. Alors c’est génial, parce que recevoir un sms « bonne journée » je matin j’adore! Echanger sur whatsapp le dimanche soir pour avoir le débriefe du weekend de ma copine, je kiffe!
Mais d’un autre côté tous ces moyens de communication aujourd’hui te permettent de savoir tout sur ton interlocuteur : Quand? Où? Dans quelle position? Il a lu ton message. Et d’ailleurs s’il l’a lu, pourquoi ne répond-t-il pas dans la minute? Le cerveau féminin ayant la capacité de se faire des films pour rien en moins de 2 secondes, je n’aime pas trop ça. Finalement, je/on en viens à se poser 1000 questions, à regarder son téléphone en permanence, à actualiser sa boite de réception non stop, à stresser alors qu’il n’y a aucune raison! (la fille h en parle très bien ici) Et dans ces moments je regrette un peu l’époque où on vivait des relations à moins grand vitesse. Enfin je dis ça, mais là mon téléphone est posé à côté de moi, ma boite mail et mon facebook sont ouverts… 😉
Ce soir je découche
Ce soir j’ai une soirée un peu spéciale en perspective, et pour des questions pratiques je ne rentrerai pas dormir chez moi… Tout de suite, je te vois venir : non pas d’histoires de mecs là dessous, quoique un peu, mais ce n’est pas ce que tu crois.
Donc ce matin, en plus de mon sac à main XXL toujours aussi plein, je suis partie avec mes petites affaires pour la nuit, dans le but d’aller dormir chez une copine.
Et là c’est le drame!
Autant tu vois je suis capable de dormir n’importe où (par terre sur la moquette dans un bateau, dans une tente au camping sur un sol plein de cailloux…) et dans n’importe quelle position (ce qui peut être douloureux au réveil je te l’accorde) (tous ceux qui ont eu une arrière pensée en lisant ça : vous êtes des obsédés!), mais dormir chez quelqu’un d’autre je déteste!
Je ne sais pas pourquoi, quand je dors chez quelqu’un ça me stresse. Et quand je suis stressée, je ne dors pas! Et pas dormir la nuit y’a rien de plus désagréable…
Le problème c’est que je n’ai toujours pas identifié l’origine de ce stress : pas d’expériences traumatisantes dans mon enfance, pas de honte particulière à cacher, même s’il m’arrive de parler dans mon sommeilet de ronfler, je ne suis pas somnambule et je ne viole pas mes logeurs pendant la nuit ! En plus je sais que je vais être très bien accueillie. Mais voilà je fais un blocage! T’en fais jamais toi peut-être?
Et je peux vous dire que je ne compte plus le nombre de fois où je me suis tapée des heures de voiture après une soirée pour pouvoir dormir dans MON lit. Je ne compte plus, non plus, toutes les personnes que j’ai pu vexer parce qu’elles ne comprennent pas pourquoi je refuse leur hébergement.
Mais ce soir, je découche. J’aurai pu trouver une solution, mais non j’ai fait ce choix : un premier pas vers la guérison?
PS : je le répète ma poulette, ça n’a rien contre toi!
Quand le stress s’en prend à moi
Autant je suis quelqu’un qui a bien les pieds sur terre, qui voit tout de suite comment affronter une situation complexe, comment résoudre un problème ou tout simplement comment m’organiser pour effectuer une tâche. Ma vie est faite de petits a, petits b, petits c, et je sais que je ne peux pas réaliser les petits c avant les petits a. Je sais qu’avant de faire la synthèse, il faut réfléchir à la thèse et l’antithèse. Bref, je suis hyper carrée dans mes raisonnements, je trouve ça assez pratique et dans l’ensemble ça m’a plutôt réussi ;).
Autant quand je stresse, je perds tous mes moyens. Dans mon cerveau plus rien n’est rangé à sa place (on dirait mon appart tiens!), ça me donne l’impression qu’il y a un grosse pelote de fil noir tout emmêlé là-dedans. J’avance au radar, sans me rendre réellement compte de ce qu’il peut se passer autour de moi. J’ai l’impression que mon corps et mon cerveau ne sont plus ensemble, d’ailleurs je ne sais pas trop où ils sont…
Heureusement je ne stresse pas souvent. Je stresse quand je sais que je vais devoir affronter une situation inconnue et qui compte beaucoup pour moi. Et heureusement encore une fois, je réorganise assez rapidement mon petit cerveau et réussi à replacer petit a, petit b et petit c dans le bon ordre!
Enfin là je viens d’apprendre que j’ai été retenue pour passer l’oral du concours que je vise et je suis en panique totale! (mais trop contente 😀 )
Un peu de Tout, Beaucoup de Moi... 